Porsche Taycan

Porsche Taycan

Au volant de la Porsche à pile… 

Gare à Tesla : Porsche se lance lui aussi sur le segment de la limousine électrique, avec cette Taycan. Voyons ce que vaut cette Porsche sans pistons et sous tension.

 

Les historiens de l’automobile doivent bien rigoler à force d’entendre parler de la voiture électrique comme d’une nouveauté… Car le « VE » n’est pas tout jeune ! Les premiers exemplaires remontent aux origines de l’automobile, c’est-à-dire à la fin du XIXe siècle. On pointait même à l’époque quelques modèles marquants, comme la fameuse « Jamais Contente » de l’ingénieur belge Camille Jenatzy, sorte d’obus sur roues qui, le 1er mai 1899, dépassait pour la première fois la barre des 100 km/h. Un an plus tard, un certain Ferdinand Porsche présentait également un prototype de voiture électrique : la Lohner-Porsche Electromobile. Mais la voiture électrique fut ensuite rangée dans un tiroir, pour n’en ressortir que 100 ans plus tard…

Appellation non contrôlée

La Porsche Taycan se décline en deux versions : Turbo ou Turbo S. Des appellations trompeuses, puisqu’il n’y a ici point de turbo, mais deux moteurs électriques (avant et arrière), l’ensemble délivrant 680 ou 761 ch ! De quoi retourner les estomacs à l’accélération… Avec sa direction extrêmement précise et ses quatre roues motrices et directrices, la Taycan est étonnamment agile, ne laissant jamais deviner qu’elle pèse 2,3 tonnes. Un bilan dynamique digne de ses sœurs à moteur thermique, mais avec la musique en moins (même si le générateur de son artificiel est agréable en conduite sportive…). La suspension pneumatique offre aussi un très bon confort et le modèle peut accueillir confortablement 4 ou 5 personnes, selon que l’on opte pour les deux sièges arrière individuels ou la banquette trois places. Les deux coffres (avant et arrière) permettent d’embarquer le minimum vital pour les week-ends à la campagne. A l’avant, l’habitacle moderne se tapisse d’une forêt d’écrans.

Autonomie et temps de charge ?

Porsche annonce une autonomie variant entre 388 et 450 kilomètres. En pratique, nous avons bouclé 335 kilomètres avec un plein. Une Tesla Model S fait certes mieux, mais la pile de la Porsche, fonctionnant sous une tension de 800 Volts, peut se charger plus vite : sur les bornes adéquates (réseau Ionity), elle peut avaler une puissance de charge allant jusqu’à 270 kW (contre 150 max pour la concurrence actuelle). De quoi recharger les accus à 80% en 22 minutes chrono ! Mais le réseau Ionity est encore peu développé (4 stations belges actuellement) et il faudra donc souvent se contenter d’une puissance de charge de 50 kW sur les aires d’autoroute (recharge à 80% en 1h30). Sur une prise domestique ordinaire, la recharge complète prend… 40 heures ; la plupart des clients s’offriront donc une Wallbox pour charger à la maison : dans ce cas, la puissance maxi est de 11 kW et la recharge complète dure 9 heures.

Le verdict ?

De cet essai, on retiendra que Porsche s’est converti à l’électrique en restant fidèle à son esprit sportif : cette berline à pile est diablement dynamique ! On attend aussi d’ici la fin de l’année une version « dégonflée » de la Taycan (batterie plus petite, puissance moindre), qui permettra d’abaisser légèrement un prix d’achat actuellement très élevé (157.844 € pour la Turbo et 191.724 € pour la Turbo S). Et fin 2020 arrivera le Cross Turismo électrique (mélange de break et de SUV), pour croquer cette fois le Model X de chez Tesla…

 

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Être ou ne pas être « ancêtre » ? Rappel

Être ou ne pas être « ancêtre » ? Rappel

La loi belge prévoit des dispositions spéciales pour les « ancêtres » (oldtimers). Mais nos voitures n’atteignent pas ce statut au même âge dans toutes les Régions du pays. Petit rappel…  

En Belgique, le législateur octroie un statut spécial aux « ancêtres » ou oldtimers. Ce statut, qui conditionne plusieurs points de l’usage du véhicule (immatriculation, taxes, contrôle technique), s’obtient en fonction de l’âge de la voiture. La grande question est donc de savoir à partir de quel âge une voiture est considérée comme « ancêtre ». Sur ce point, il convient de distinguer l’immatriculation et les taxes. Et cela diffère aussi d’une Région à l’autre du pays…

25 ans pour les plaques « O »

En ce qui concerne l’immatriculation, tout véhicule âgé de 25 ans ou plus peut être équipé de plaques « O » (ancêtre), et cela dans les trois Régions du pays. La condition est donc ici la même dans toute la Belgique. L’immatriculation en plaques « O » implique certaines restrictions d’usage, mais aussi un contrôle technique simplifié et plus espacé dans le temps.

25 ou 30 ans pour une fiscalité adoucie

Concernant les taxes (mise en circulation et impôt de circulation annuel), les conditions dépendent de la Région du pays.

  • A Bruxelles, pour profiter d’une fiscalité adoucie, le véhicule doit avoir 25 ans ou plus
  • En Flandre, le véhicule doit avoir été immatriculé avant fin 1992 (ou être âgé de 30 ans si le véhicule a été immatriculé pour la première fois après le 31 décembre 1992)
  • En Wallonie, le véhicule doit avoir 30 ans ou plus.

Situations complexes…

Le fait qu’il y ait des conditions différentes pour l’immatriculation et les taxes peut mener en pratique à des situations complexe. Exemple : le propriétaire qui met aujourd’hui en circulation une voiture de 25 ans en Wallonie peut l’immatriculer en plaques « O » et profiter d’un contrôle technique simplifié, mais il doit par contre payer les taxes d’une occasion ordinaire (y compris l’éco-malus en Wallonie) jusqu’à ce que le véhicule ait atteint l’âge de 30 ans… Prenez donc bien en compte tous les critères lors de l’achat de votre voiture classique.

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Rallye VdH 2019 : passions partagées

Rallye VdH 2019 : passions partagées

Aftermovie en fin d’article.


Comme chaque année, Vander Haeghen & C° a réuni ses partenaires courtiers pour un week-end de balade, afin de partager avec eux les passions de la voiture de prestige et de l’art de vivre.  

Ils étaient 25 équipages à se donner rendez-vous à Arlon, le vendredi matin. De la Peugeot 205 Roland Garros Cabrio aux Porsche 911, en passant par des Bentley, BMW ou Triumph. Il y avait aussi quelques raretés, comme une Jaguar Type E, une Morgan Aero 8 ou encore l’exotique petite Puma brésilienne. Une horde de voitures de prestige aux couleurs de l’arc-en-ciel, mêlant le jaune, l’orange ou encore le vert pomme.

Des engins couvés et protégés par les polices d’assurance de la maison Vander Haeghen & C°, représentée pour l’occasion par ses Managing Directors : Bertrand Vander Haegen et Frédéric de Haan. Deux grands passionnés d’automobiles : Bertrand est tombé dedans quand il était tout petit et Frédéric l’a suivi dans cet amour de la belle mécanique à quatre roues.

Au fil de la Moselle

Les deux hommes et leurs courtiers ont aussi partagé leur passion pour l’art de vivre, dans un voyage de 400 kilomètres, à la découverte de paysages majestueux et au gré d’un parcours tracé aux petits oignons par la société « Trajectoire », organisatrice de prestigieux rallyes pour voitures classiques.

Au fil des pages du roadbook, les équipages ont sillonné la Moselle luxembourgeoise pour arriver le soir à Saarlouis, en Allemagne. Là-bas les attendait un repas gourmand, à l’hôtel « La Maison ». Pour se sentir comme chez soi et entre amis, avant un retour le samedi…

Rendez-vous l’an prochain…

De beaux paysages, des haltes gastronomiques, un hôtel garni d’œuvres d’art et de belles mécaniques, voilà autant de passions partagées par la maison Vander Haeghen & C° et ses partenaires. Tout le monde semble avoir apprécié l’événement : les mots de remerciement ont afflué, ce qui pousse Frédéric et Bertrand à remettre le couvert l’an prochain. Rendez-vous est donc déjà pris fin septembre 2020, pour une autre aventure dont le lieu d’arrivée sera gardé secret jusqu’au dernier moment. D’ailleurs, peu importe la destination ; ce qui compte, c’est le voyage, ses vertus fédératrices et les souvenirs qu’il grave dans les têtes…