L’immobilier parisien flambe

L’immobilier parisien flambe

Parole de notaire : le prix moyen du logement dans la capitale française a dépassé la barre des 10.000 € du mètre carré.

 

À Paris, l’immobilier ne cesse de flamber. D’après la Fédération des Notaires du Grand Paris, le prix moyen du logement dans la capitale française a atteint en septembre la barre des 10.000 € du mètre carré. Et d’après les prix issus des avant-contrats des notaires, le prix moyen du mètre carré devrait atteindre 10.220 € en décembre dans la capitale hexagonale. Ce qui correspondra à une croissance des prix d’environ 7% pour l’ensemble de l’année 2019. Aujourd’hui, 13 des 20 arrondissements parisiens auraient déjà dépassé la barre des 10.000 €/m² et 5 arrondissements seraient même au-delà des 12.000 €/m², tandis que tous dépassent en moyenne les 8.000 €/m². C’est très élevé, mais cela reste toutefois loin des prix pratiqués dans des villes comme New York (moyenne de 13.500 €/m²) ou Londres (14.500 €/m²), par exemple.

 

Taux bas, effet Brexit et Airbnb

Ces dernières années, la hausse des prix immobiliers à Paris est constante et durable (+66% en 10 ans). Elle est aujourd’hui boostée par les taux d’intérêt très bas, mais aussi, dans le cas des biens de luxe, par un « effet Brexit » : cette année, la demande pressante des riches expatriés voulant quitter la Grande-Bretagne par crainte du Brexit a créé une tension sur le prix des grands appartements bourgeois parisiens. Sans oublier l’effet Airbnb : de nombreux investisseurs achètent des biens au cœur de la capitale pour les louer aux touristes. Selon la plupart des experts, la hausse des prix du logement à Paris devrait continuer à se maintenir dans les années à venir. Non seulement dans les quartiers huppés, mais également dans les quartiers populaires, qui connaissent eux aussi une forte hausse du prix de l’immobilier.   

 

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Un chef d’œuvre tahitien de Gauguin aux enchères

Un chef d’œuvre tahitien de Gauguin aux enchères

En décembre, la maison Artcurial mettra en vente la toile « Te Bourao (II) », chef d’œuvre datant de l’époque tahitienne de Paul Gauguin.

 

Paul Gauguin (1848-1903) eut une vie brève mais bien remplie, riche notamment de nombreux voyages. En 1891, l’artiste tente une nouvelle expérience à Tahiti, espérant pouvoir fuir la civilisation occidentale, trop artificielle à son goût. Il manifeste alors une grande curiosité pour la culture polynésienne et s’affranchit de la peinture occidentale, adoptant un style primitif et très coloré. Il peint près de 70 toiles en quelques mois, mais tombe ensuite dans la dépression. Malgré la solitude et la détresse matérielle, c’est à cette époque et sur cette île que l’homme réalise certaines de ses plus belles peintures. Des œuvres retranscrivant sa vision mystique de la vie, dont « Te Bourao (II) », qui est le nom d’un arbre sacré en Polynésie. La peinture, articulée autour de cet arbre, symbolise une nature vierge dans laquelle l’homme (ici représenté par un cavalier) ne fait que passer.   

 

Une peinture testament

Peinte en 1897 à Tahiti, l’huile sur toile « Te Bourao (II) » est une œuvre testament synthétisant les obsessions tahitiennes de l’artiste, en proie à de nombreux tourments. Cette œuvre provient d’un cycle de neuf peintures de Gauguin réalisées à Tahiti et envoyées à Paris en 1898 dans le cadre d’une exposition à la galerie Ambroise Vollard. Parmi ces chefs-d’œuvre, figurait l’emblématique tableau « D’où venons-nous ? Que sommes-nous ? Où allons-nous ? ». De cet ensemble, « Te Bourao (II) » est aujourd’hui le seul tableau encore en mains privées. Les huit autres ornent les murs des plus grands musées de la planète, de Boston à Saint Pétersbourg, en passant par Paris.

 

De 5 à 7 millions

Toujours restée en mains privées depuis l’expo de 1898, la toile « Te Bourao (II) » fut toutefois régulièrement exposée aux yeux de tous : au Fogg Art Museum de Cambridge (1936), au Museum of Art de Batlimore (1936), au Grand Palais (2003-2004) ou encore au Musée d’Orsay à Paris (2007). L’œuvre a même fait l’objet d’un prêt longue durée de dix ans au Metropolitan Museum de New York, de 2007 à 2017.

Et le tableau sera proposé pour la première fois aux enchères le mardi 3 décembre prochain à Paris, lors des Grandes ventes d’Art Impressionniste & Moderne. Les œuvres de la période tahitienne de Gauguin étant très rares et très recherchées par les collectionneurs, la toile « Te Bourao (II) » est estimée entre 5 et 7 millions d’euros.

 

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Le manoir d’Al Capone mis en vente

Le manoir d’Al Capone mis en vente

L’agence Barnes a mis en vente un bien très spécial. Située à Miami, la demeure a appartenu au gangster le plus célèbre du siècle dernier. Visite des lieux…

 

C’est un manoir de style néo méditerranéen, situé sur Palm Island et surplombant la baie de Miami. Une demeure somptueuse qui, si elle pouvait parler, aurait bien des secrets à dévoiler… Ce manoir, construit en 1922, fut en effet acheté 6 ans plus tard par Al Capone, en pleine période de la Prohibition. C’est dans ce paradis doré que « Scarface » (« le balafré ») a fomenté ses plans macabres, dont le fameux « massacre de la Saint-Valentin », au cours duquel il fit exécuter ses 7 principaux rivaux de la mafia de Chicago… Alors que la plupart des grands patrons du crime organisé ont toujours vécu caché, Al Capone, lui, a profité pleinement de son manoir de Floride, qu’il n’a quitté qu’entre 1931 et 1939, lorsqu’il fut incarcéré pour fraude fiscale.

 

Des toilettes Art Déco

Ce manoir de 570 m² a été entièrement restauré par ses propriétaires actuels. La villa principale comporte 4 chambres, tandis que l’on trouve 2 chambres supplémentaires dans le pool-house qui, dit-on, aurait accueilli bien des célébrités du temps de Capone. Cette maison classée a conservé de nombreux éléments architecturaux d’époque, dont un cabinet de toilette Art déco, dont Al Capone était très fier. Quant au flamboyant jardin de 2.800 m², il est parsemé d’arbres centenaires. La résidence comprend aussi une piscine de 18 mètres sur 9, qui était la plus grande de Miami dans les années 30. La propriété donne aussi sur un ponton, où peuvent s’amarrer des bateaux de plus de 30 mètres de long.

 

Une belle plus-value…

Cette somptueuse résidence est donc entrée dans la légende. Al Capone y a vécu jusqu’à sa mort (par arrêt cardiaque), en 1947. La maison est ensuite restée dans la famille jusqu’en 1952, lorsque sa veuve, Mae, a décidé de se séparer de la résidence. La propriété vient à nouveau d’être mise en vente, par la maison Barnes, pour le prix de 12,95 millions de dollars (environ 11,7 millions d’euros). Il y a 90 ans, le gangster balafré l’avait seulement payée 40.000 dollars…

 

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Concours InterClassics « Great Italian Designers »

Concours InterClassics « Great Italian Designers »

À l’occasion de cette édition sur le thème « Great Italian Designers », Vander Haeghen, sponsor de l’événement, est heureux de vous offrir 25 packages comprenant chacun :

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Bonne chance à tous!

 

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Marché – Deux-roues

Marché – Deux-roues

Les Belges de plus en plus attirés par la moto

Le permis moto cartonne en Belgique. Un succès dus aux bouchons et aux avantages fiscaux liés au produit. Mais le deux-roues reste aussi un instrument d’évasion, de liberté et de plaisir.

 

Démodée, la moto ? Au contraire ! D’après les chiffres de la Fédération Belge de l’Automobile et du Cycle (FEBIAC), en 10 ans, le nombre de Belges ayant obtenu un permis moto (de plus de 50 cc) a augmenté de 70%. D’après les dernières statistiques, portant sur l’année 2018, plus de 24.100 permis ont été délivrés, soit une moyenne de 465 par semaine ou 66 par jour.

 

Pour percer les bouchons

Qu’est-ce qui motive nos compatriotes à prendre le guidon ? Les bouchons ! « Les Belges recherchent une alternative pour atteindre leur destination le plus rapidement possible en raison de l’augmentation des embouteillages », assure-t-on du côté de la FEBIAC. Les motos et scooters peuvent en effet remonter les files, à condition de ne pas dépasser les 50 km/h et que la différence de vitesse avec les autres véhicules soit inférieure à 20 km/h.

 

Intérêt fiscal

La FEBIAC rappelle également qu’il est « intéressant pour les particuliers d’utiliser le deux-roues motorisé car les kilomètres effectués pour les trajets domicile-travail sont fiscalement déductibles à 100 % alors qu’en voiture, ces trajets ne sont déductibles qu’à 75%. De plus, les vêtements pour motards et l’achat de la moto sont entièrement déductibles fiscalement si vous prouvez ces frais ».  

 

Pour le plaisir…

Au-delà de l’aspect pratique, les deux-roues restent bien sûr un instrument de liberté et un objet capable de déclencher les passions. En particulier dans le cas des motos et scooters « vintage », qui ravivent les souvenirs de jeunesse.

Pour protéger au mieux votre deux-roues classique ou de prestige, la maison Vander Haeghen & C° vous propose des produits d’assurance spécifiques, comme la Classic Motorcycle Insurance ou l’Omnium Moto.