Marché – Deux-roues
Les Belges de plus en plus attirés par la moto
Le permis moto cartonne en Belgique. Un succès dus aux bouchons et aux avantages fiscaux liés au produit. Mais le deux-roues reste aussi un instrument d’évasion, de liberté et de plaisir.
Démodée, la moto ? Au contraire ! D’après les chiffres de la Fédération Belge de l’Automobile et du Cycle (FEBIAC), en 10 ans, le nombre de Belges ayant obtenu un permis moto (de plus de 50 cc) a augmenté de 70%. D’après les dernières statistiques, portant sur l’année 2018, plus de 24.100 permis ont été délivrés, soit une moyenne de 465 par semaine ou 66 par jour.
Pour percer les bouchons
Qu’est-ce qui motive nos compatriotes à prendre le guidon ? Les bouchons ! « Les Belges recherchent une alternative pour atteindre leur destination le plus rapidement possible en raison de l’augmentation des embouteillages », assure-t-on du côté de la FEBIAC. Les motos et scooters peuvent en effet remonter les files, à condition de ne pas dépasser les 50 km/h et que la différence de vitesse avec les autres véhicules soit inférieure à 20 km/h.
Intérêt fiscal
La FEBIAC rappelle également qu’il est « intéressant pour les particuliers d’utiliser le deux-roues motorisé car les kilomètres effectués pour les trajets domicile-travail sont fiscalement déductibles à 100 % alors qu’en voiture, ces trajets ne sont déductibles qu’à 75%. De plus, les vêtements pour motards et l’achat de la moto sont entièrement déductibles fiscalement si vous prouvez ces frais ».
Pour le plaisir…
Au-delà de l’aspect pratique, les deux-roues restent bien sûr un instrument de liberté et un objet capable de déclencher les passions. En particulier dans le cas des motos et scooters « vintage », qui ravivent les souvenirs de jeunesse.
Pour protéger au mieux votre deux-roues classique ou de prestige, la maison Vander Haeghen & C° vous propose des produits d’assurance spécifiques, comme la Classic Motorcycle Insurance ou l’Omnium Moto.